Let's play a game.

Hunger Games, deuxième opus. Katniss Everdeen a survécu au jeu de massacre organisé par le système autoritaire en place, et s'en ai revenu vivre dans son district 12, toujours en décrépitude. Que ce passe-t-il alors ? Et ben, Katniss, en ne voulant pas s'entretuer avec son compagnon de district Pitta à la fin de la tuerie, a légèrement compromis le plan de communication du régime. Le fait de trouver une fin différente au programme habituel, a été vu comme une lueur d'espoir par les habitants des différents districts. L'espoir de s'en sortir, auparavant sans présence réelle, trouve en Katniss Everdeen un point d'incandescence. La fille du feu face au président Snow.

Devenue trop dérangeante pour le système, mais ne pouvant pas la faire disparaitre complétement sans risque d'enclencher une révolution immédiate, les gay-lurons au pouvoir décident de faire se battre dans l'édition suivante des jeux les anciens survivants. Chose arrangeante, comme ils choisissent une fille et un garçon, Katniss est la seule survivante femme du district 12. Pirouette cacahuète !

Alors oui, le film repart sur les mêmes bases ou presque, on assiste au même rituel, à quelques exceptions près. Certaines ellipses sont faites vu que l'on ai censé connaitre le fonctionnement du truc (mais ça n’empêche pas les nouveaux venus de comprendre aussi). Bref, rien de bien nouveau en somme. Sauf que...

- SPOILER - SPOILER - SPOILER -

Arrivé la routine et la dureté des jeux dans la narration, le film nous surprend totalement dans sa toute dernière partie, totalement inattendue et brutale. Alors que le film prenait totalement le même chemin que le 1, la narration se bloque d'un coup (de façon totalement voulue) et s'engage dans un autre voie. Coup de chapeau total aux scénaristes qui ont complétement réussis à caler le rythme du scénario avec le fond de l'histoire. Forme et fond mêlés donne une fin inattendue (pour toute personne regardant le film sans aucune connaissance du récit original, mon cas) et vraiment salvatrice. Presque un Deus Ex Machina (sa forme visuelle le rappelle presque) mais incroyablement fort. On est surpris dans le bon sens du terme.

- FIN DU SPOILER - FIN DU SPOILER - FIN DU SPOILER -

Bref, malgré la routine copiée - collée du premier opus, c'est bien le dernier acte du film qui donne tout son sens à ce deuxième opus. Une routine installée volontairement, pour mieux amener le grand final et susciter l'attente pour le troisième opus. Moi qui n'ai pas aimé plus que ça la saga avec le premier film, celui-ci me réconcilie avec et me donne furieusement envie de voir la suite. Une très belle surprise.