L'histoire de Coriolanus Snow, des années avant qu'il ne devienne le président tyrannique de Panem. Il voit une chance de changer de destin lorsqu'il est choisi pour être le mentor des 10èmes Hunger Games ...
Le recyclage, les suites, dérivés et autres redémarrages, révélateurs de l'absence criante de créativité, d'une intention mercantile plutôt qu'artistique et de la demande d'un public guère perspicace étant de tendance ...
The Hunger Games: The Ballad of Songbirds and Snakes, tourné en Pologne et en Allemagne, est donc le cinquième volet d'une série de films basée sur quatre romans dystopiques pour jeunes adultes.
Préquelle du premier opus (2012), il se déroule quelques soixante années avant celui-ci.
Comme ses prédécesseurs il a les qualités de ses défauts : si le spectateur s'intéresse naturellement au devenir de personnages versatiles, oscillants entre bien et mal, il ne s'identifie que difficilement à ceux-ci.
Et si la production prétend que le métrage est différent des précédents, son histoire n'en est pas moins très similaire et ses rares originalités résident entre une très vague variante esthétique et un personnage principal masculin.
Il est donc invariablement question de l'opposition d'une république tyrannique à ses vassaux et du jeu sadique qui leur rappelle leur asservissement, accompagné d'une romance ambiguë.
Pour ne rien gâcher le spectateur sait d'avance qui va gagner le jeu ...
L'interprétation est majoritairement de qualité.
Tom Blyth est crédible, Rachel Zegler est visiblement investie mais passe à côté.
Peter Dinklage et Viola Davis livrent eux d'excellentes prestations.
Dialogues et costumes sont fidèles à la franchise, sans transcendances.
La musique est trop envahissante.
Les décors sont réussis, sinon bien choisis.
Les effets spéciaux pas toujours très heureux ...
Les références ne manquent pas, de la Rome antique au mouvement romantique anglais.
Un montage/découpage maladroit peut faire penser que plusieurs épisodes auraient mieux convenu à la narration.
Les dernières scènes et la conclusion sont étrangement abrégées et confirment le manque d'émotions suscitées par l'ensemble d'un film un peu trop long ...
Quête de fraicheur ...