Sous influence Lynchéenne, « I saw the TV glow » intrigue dans un 1er temps avec son ancrage dans les années 90 et ses séries fantastiques ringardes avant l’heure (« Buffy » ou « Charmed »).


Le spleen initial s’évapore hélas rapidement pour laisser place à une longuette histoire de solitude adolescente (on peut brièvement penser à Araki ou à « Elephant » pour les quelques déambulations dans les couloirs du lycée) et de quête d’identité. Dans des entretiens, la réalisatrice évoque la thématique de dysphorie de genre pour expliquer son œuvre. Mais ce n’est ni évident ni convaincant, le long-métrage manquant d’un cap clair pour illustrer correctement un quelconque propos.


On peut également se demander si l’introduction du fantastique était bien nécessaire dans le dernier tiers (avec 2 clins d’œil à « Videodrome ») tant cela tient du gadget et l’accessoire.

Le plus gênant concerne peut-être ces 2 protagonistes, absolument pas attachants, dont le mal-être se traduit par une attitude neurasthénique constante empêchant ainsi tout attachement et déteignant sur le rythme du film qui semble durer bien plus que ses 1h30.


La définition d’un pétard mouillé. N’est pas David Lynch (R.I.P.) qui veut.


Doof-Warrior
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le 20 janv. 2025

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Doof Warrior

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