Cet opus d'Ozu, si il garde la thématique du lien familial, ne ressemble pas tout à fait à ses autres films.

Encore plus intimiste, si c'est possible, moins léger, moins drôle, que Bonjour ou Le Gout du Saké, ce film est un petit poème en noir et blanc.

Un professeur perd dans un accident un des élèves sous sa surveillance. Suite à cet évènement, bouleversé, le professeur se retire de l'enseignement pour se consacrer uniquement à son propre fils, pour qui il fait tous les sacrifices, déménagements, petits boulots, etc.
Le père voit grand pour son fils, le pousse à exceller dans ses études, et, paradoxalement, lui qui ne vit que pour son enfant ne vivra jamais avec lui.

Touchant, surtout les 10 dernières minutes, lent, un peu contemplatif, joli.
EIA
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le 11 août 2013

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EIA

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