5 bonnes raisons de (re)découvrir ce film :
1-La scène d’introduction :
Connu pour avoir le record du générique le plus long de l’histoire du cinéma (plus de 14 minutes), la première scène de Il était une fois dans l’Ouest démontre à elle seule tout le talent de Sergio Leone. Passant de plans larges à des plans incroyablement serrés, il dispose ses comédiens, soutien leurs regards et utilise avec brio la douce musique d’Ennio Morricone. Une scène d’ouverture magistrale qui ne peut que laisser augurer une suite à sa hauteur… Et c’est le cas !
2-L’inoubliable musique d’Ennio Morricone :
En collaborant avec Ennio Morricone, Sergio Leone offrira à ses films l’écrin qui leur convient. Une oeuvre singulière et marquante à laquelle on ne peut penser sans associer les images du film. Une véritable réussite qui a conquit le coeur de nombreux cinéphiles et que n’aura jamais démenti le succès de la bande son.
3-Un rôle de méchant pour Henry Fonda :
Lors de la scène où apparaît Frank, c’est un véritable frisson qui nous parcourt. Le visage d’Henry Fonda, jusqu’alors cantonné aux rôles de justicier et de tendres gentils, se métamorphose et devient l’incarnation de la peur. Henry Fonda, ici utilisé à contre courant de ses précédentes prestations, réalise un coup de maître et fait de son interprétation, un moment inoubliable !
4-Des scènes aux paysages sublimes :
De grandes étendues désertiques, des villages reconstitués, un contraste de couleurs saisissant, c’est tout l’univers de Sergio Leone qui nous est présenté en quelques plans. Des paysages sublimes et hypnotiques dans lesquels on aime se laisser porter.
5-Un duel désarmant (sans mauvais jeu de mots) :
Et puis parce qu’un western sans son duel final n’est pas vraiment un western, le final de Il était une fois dans l’Ouest est devenu mythique. Sur la musique d’Ennio Morricone, c’est toute l’explication finale qui nous est contée. Un moment de cinéma fort et intense, brutal et légendaire.