Un Lubitsch mineur, à cause d'une intrigue qui patine un peu, après un début assez enlevé. La faute sans doute à la pièce adaptée, une pièce de Victorien Sardou, (1831-1908) , Divorçons, datant de 1880, et qu'il était sans doute difficile de vraiment moderniser.
Le film s'en sort quand même grâce à ses acteurs, sa mise en scène et la Lubitsch's touch est bien là ; dialogues souvent brillants, contournement du code Hays -pas trop cette fois- sous entendus et double-sens..On peut même noter quelques allusions à la situation de l'époque (un "Heil Baker", un "je suis isolationniste"...)..
On notera aussi que le sentiment indéfinissable du titre original est devenu "illusions perdues", qui laissait penser à une comédie douce-amère (sur l'usure dans le couple, et sujets liés) ce que le film n'est pas vraiment.