Je rattrape des années de retards.
Je viens de visionner "Ils se marièrent...". Rapidement je ne vais pas répéter ce que d'autres auront déjà dit mieux que moi. En revanche, comme toujours, ou comme souvent, la caméra servirait-elle à Yvan Attal à exorciser ses démons ? Quelque chose de cathartique, à la fois simple et angoissée, émerge de ce film. Yvan Attal s'est offert Claude Berri et Anouk Aimée en guise de parents, et donne à certaines de ses scènes des accents à la manière de Claude Lelouch.
Un bémol cependant dans cet océan d'angoisses bien rendues : la scène finale. Si les voyages en ascenseur semblent parfois longs, j'aurais préféré que la scène au Virgin entre Gainsbourg et Depp demeura fantasmatique. Non pas pour des raisons moralistes ou pire moralisantes, mais justement pour le contraire. Et j'aimais bien l'idée de ne rien savoir d'autre que la projection de mes propres fantasmes sur les personnages. Mais encore une fois ce n'est que mon avis.
Bonne séance !