La veinarde

Moyen.

L'idée en soi n'est pas mauvaise, mais ça se traîne, sans offrir quoi que ce soit de spécial, d'original, du moins durant au moins la première moitié du récit. L'intro est déjà assez mauvaise, mais ce qui suit donne l'impression que les auteurs n'osent pas aborder franchement leur sujet ; les personnages ne font pas grand chose, l'héroïne attend patiemment, avec une remise en question très vite balayée. La seconde moitié est plus intéressante même si les auteurs restent frileux ; disons qu'au moins les personnages sont un peu plus francs et les confrontations arrivent enfin. Les conflits se ressentent dès lors et les résolutions restent correctes, même s'il n'y aura que peu de surprise. Notons également le traitement de l'héroïne qui fait plus penser à une jeune fille accueillie dans une famille d'accueil et qui rencontre la petite rebelle de service avec qui elle se lie d'amitié, plutôt que l'entrée dans un couvent ; son comportement est parfois un peu en décalage avec ce qui est attendu, dans le sens où ça fait ado rebelle.

La mise en scène est propre avec quelques plans assez chouettes (quand elle avance éclairée par sa bougie uniquement). Mais globalement, ça reste assez sage, peu marquant. Les acteurs font un boulot correct, rien de particulier non plus. Le décor est chouette mais pas assez exploré. Le montage est correct, joue parfois avec les jumpscares là où un simple jeu d'ambiance aurait suffit pour foutre les pétoches. Les effets spéciaux sont corrects.

Bref, oubliable, hélas.