Depuis Taken (2008), les films de revanche avec liens familiaux me prennent aux tripes. Et encore plus depuis que je suis devenu papa.
Ce In The Fade est dans la lignée de Taken ou, plus exactement, de The Foreigner (2017) puisqu'ici il s'agit vraiment de décès de proches. Mais le ton est nettement plus réaliste de par le traitement des émotions de Diane Kruger, déjà. Et si j'adore Jackie Chan, il faut reconnaître que cette dernière est bien meilleure actrice que "Petit Jack".
Et tout, dans In The Fade, est traité de la même manière que l'histoire réaliste : la photo, assez terne, les relations avec sa famille, le procès. Si le film peut sembler un peu long puisqu'on pourrait presque dire qu'il commence au bout d'1h10, toute cette "introduction" est là pour placer une ambiance et passer une sorte de contrat tacite entre le film et le spectateur pour mieux rendre percutante LA scène du film.
Et si la fin est explosive comme on s'y attend, je parle ici de la 1ère tentative du personnage de Diane Kruger, tentative qu'elle va finalement abandonner. C'est à la fois une scène poignante dans l'humanité qu'elle semble dégager du personnage avant de se rendre compte que ce n'est finalement que reculer pour mieux sauter et prendre son destin en main.
J'ai donc trouvé ce film vraiment intéressant dans son traitement réaliste, une vision différente de tous les Taken-like qui misent tout sur l'action (et sur Liam Neeson) alors qu'In The Fade ou The Foreigner essaient (avec plus ou moins de brio) d'apporter un peu de variété au genre.