The Purge
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le 11 nov. 2016
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La carrière de Ron Howard a toujours été en dents de scie, capable du meilleur comme du pire. Pour son adaptation de la saga littéraire "Robert Langdon", c'est plutôt en dents de Demon One : un premier opus proche d'un téléfilm à gros budget, un deuxième aux allures d'un épisode de "24 heures chrono" et ce dernier volet sorti dix ans après Da Vinci Code, adapté du quatrième tome de la saga imaginée par Dan Brown et qui s'avère incroyablement raté.
Passé un scénario toujours aussi abracadabrantesque une fois encore signé David Koepp, où ce cher professeur Langdon se retrouve amnésique en Italie et va non seulement devoir découvrir ce qu'il s'est passé durant les dernières 48 heures mais aussi déjouer une attaque bioterroriste en déchiffrant comme d'habitude des symboles disséminés un peu partout, c'est avant tout la mise en scène ratée de Ron Howard qui frappe : boursouflé, ringard, autant inspiré des derniers Taken que des plus mauvais thrillers d'Argento, le film fait littéralement peine à voir.
Entre multitude de plans inutiles, découpage épileptique, interprétation mal dirigée et scènes d'action illisibles, on se croirait réellement devant un produit EuropaCorp signé Olivier Megaton. Comme pour le premier volet, l'adaptation est défectueuse au possible : ce qui marche dans un livre (la posologie et l'enchainement des séquences, les monologues intérieurs, la description de détails utiles à l'intrigue) ne fonctionne pas forcément à l'écran, nouvelle preuve en est avec ces flashbacks aux bokehs énervants, ces visions apocalyptiques du pauvre, ces effets spéciaux au rabais et ces faux-raccords persistants.
Ressemblant à s'y méprendre à un mauvais DTV suffisamment onéreux pour sortir en salles, Inferno est un supplice de presque deux heures, crétin, fastidieux, peuplé de personnages cartoonesques (à l'instar de cette tueuse muette qui débarque à chaque fois d'on ne sait où) et jamais sauvé par son casting pourtant prestigieux allant d'un Tom Hanks dans son plus mauvais rôle (de très loin) à notre Omar Sy national ici remplaçable et décidément pas très gâté par Hollywood.
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le 2 janv. 2021
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