Mais qu'est-ce que c'est lent, qu'est-ce que c'est bavard, qu'est-ce que c'est plein de préciosité...
Un chapitre = 1 scène interminable où des gens parlent avant que ne se déchaîne l'inévitable violence. Imaginez un instant le film sans ses effets gore par-ci par-là : il ferait totalement pschiiit.
Même le film que se projettent les nazis a l'air plus intéressant ! Je dis ça avec un rien de provoc' car j'ai compris que le film projeté aux nazis était une sorte de message que Tarantino adressait à son public en général : vous aussi êtes des nazis qui voulez qu'on vous serve la même vieille soupe ! Et moi Tarantino ben, je m'exécute...
J'ai compris aussi que le final du film était une sorte de transposition du final de "To be or not to be", le chef d'œuvre grinçant de Lubitsch sorti en 42, soit du vivant d'Hitler. La belle affaire !
Dans l'ensemble j'aime bien Tarantino, son cinéma a souvent des choses intéressantes à dire sur le cinéma. Sauf certains de ses films interminablement bavards, presque masturbatoires, comme Boulevard de la Mort, Les 8 salopards et celui-là...