Magistral, quand Les 12 Salopards percutaient Sergio Leone, ça débouchait sur l'excellent Inglourious Basterds. Avec une intrigue malicieuse, le réalisateur s'en donnait à cœur joie pour parodier la seconde guerre mondiale mais surtout pour utiliser le cinéma comme une catharsis afin de réaliser un fantasme absolu, celui de flinguer ce salopard d'Adolphe Hitler. Très bien écrit malgré quelques longueurs, remarquablement réalisé par un Tarantino habité par une jubilation extatique et profitant d'un casting aussi éclectique que talentueux (En particulier un Christoph Waltz en état de grâce), le septième long métrage du sieur Tarantino cochait toutes les cases du film pop corn totalement décomplexé puisant autant de jubilation du côté du film de guerre que du western. S'il avait été un tantinet moins long, je lui aurais octroyé un franc 10/10 mais le goût immodéré du verbiage et la gourmandise d'étirer certaines scènes qui ne le méritaient pas m'empêche de le lui offrir. Inglourious Basterds n'en demeure pas moins un morceau de choix pour tous les amoureux de cinéma récréatif, irrévérencieux et emplit de panache avec du bon, du très bon Quentin Tarantino en somme.