Tarantino s'est fait plaisir !
L'art, c'est l'espace de liberté dans lequel on peut réaliser ses fantasmes - et ceux des autres aussi parfois... Et Inglorious Basterds en est la preuve... Au diable l'Histoire ! A l'écran le délire.
Le film commence pourtant de manière dramatique. On se retrouve d'emblée dans le dur, dans un réalisme oppressant. Mais très vite, une violence plus tarantinesque prend le dessus, pour finalement voir le film s'installer dans un humour noir symbolisé par l'interprétation jubilatoire de Christopher Waltz. Enfin, dans un autre style, Brad Pitt m'a éclaté, notamment lorsqu'il se fait passer pour un italien des plus grotesques.
Au final, de nombreuses scènes marquent les esprits, même si certains défauts coexistent : l'interprète d'Hitler ne m'a pas convaincu, celui du projectionniste non plus, et puis les décors font parfois mal aux yeux (la taverne c'est du carton-pâte). Mais bon, la maestria du réalisateur l'emporte haut les flingues sur ces quelques détails, à l'image du scénario et des dialogues : exceptionnels.
Bingo !