Pour moi, Inherent Vice, c'est un peu The Big Lebowski mais avec la patte de Paul Thomas Anderson. En effet, on retrouve ici le mélange jouissif de neo-noir mâtiné de comédie et avec un chouïa de drame et ça fonctionne, on se retrouve devant une sorte de trip psychédélique de deux heures et demie qui m'a presque mis dans le même état que le protagoniste interprété par Joaquin Phoenix, du coup, il m'a fallu cravacher sévère pour comprendre tous les tenants et les aboutissants mais au final ça valait le coup. Parce que c'est également excellent de voir comment l'intrigue s'abat sur notre pauvre Doc Sportello, surtout que cet antihéros est savamment écrit et interprété, tant mieux vu comment les récentes performances de Phoenix m'avait laissé un goût amer (qui a dit The Immigrant??), d'ailleurs, l'écriture et la mise en scène de PTA font partie des points forts du film. Si je devais lui trouver un défaut, c'est qu'il est un petit trop long et que certaines sous-intrigues auraient pu être être raccourcies. Bref, Inherent Vice est un excellent film de la part de l'auteur de Boogie Nights, c'est déjà pas mal!!