Twist again

Shyamalan et Lucas à eux d'eux n'auraient pas pu pondre un twist aussi puant. J'en suis encore sur le cul. Bravo.

Mais bon le vilain twist foireux qu'on a passé quasiment deux heures à attendre faut aussi se le farcir après 589 travellings aériens minables et nauséeux accompagnés d'une musique digne d'un show télé pourri de TF1.

Après y'en a qui vont applaudir l'audace de cette mise en scène ampoulée et branchouille à deux cents en disant que Letterrier est un esthète. Les mêmes incultes, qui n'ont pas connu le génie visuel de Welles, iront sans doute vanter la beauté de cette musique qui nous est vomie dans les tympans de la première seconde du métrage à la dernière.

Le casting, lui, pourtant composé de très bons acteurs (à l'exception de notre camembert national de Laurent toujours aussi subtile dans son jeu) ne sert à rien. On introduit les magiciens puis abracadabra on a une pseudo enquête moisie entremêlée d'une romance inutile et grotesque pendant les trois quarts du film !

Et une fois le fameux twist révélé, on se marre en repensant à tout ce déballage d'idioties pondues par des pseudos scénaristes pompant et mélangeant sans intelligence ni talent la série des Ocean's eleven et Le prestige. Oui "Now you see me" est une vraie bouse comme on en voit malheureusement de plus en plus souvent.