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That’s all folk.
« Pendez-moi, j’ai défié le monde… » chante Llewyn dans la chanson qui ouvre le film. Tout est là, comme souvent chez les frères Coen, pour irrémédiablement condamner le protagoniste. Parasite,...
le 15 avr. 2014
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La critique de Miroirs.net
Inside Llewyn Davis est un film des frères Coen sorti en 2013. On y suit les mésaventures de Llewyn Davis (Oscar Isaac), un chanteur et guitariste de folk music au début des années 60.
Inside Llewyn Davis est à mon avis une ode au loser, à l’artiste non-dénué de talent mais qui n’arrive simplement pas à percer. D’un chanteur dont la plus grosse faute est peut-être d’être né trop tôt. Le film se cloture sur l’arrivée de Bob Dylan, sur la même scène où Llewyn a joué quelques minutes plus tôt. Mais Dylan apparait jeune, tandis que notre protagoniste principal est las et songe à arrêter la musique afin de rejoindre la marine marchande. Et tandis que Dylan joue Fare Thee Well (au revoir, porte-toi bien), Davis se fait casser la gueule dans l’arrière cour.
Llewyn est un homme aigri par le manque de succès. Conscient et satisfait de son talent, il ne comprend pas pourquoi certains chanteurs qu’il estime moins bons que lui réussissent pourtant mieux. On ressent une colère passive chez lui, une colère envers la vie et les autres. Et on comprend sa frustration. Ses chansons m’ont pour la plupart transporté, tandis que celles de ses concurrents beaucoup moins. Néanmoins, on peut noter qu’elles possèdent quasiment toutes un thème morbide : Hang Me, Oh Hang Me (Pendez-moi, Oh pendez-moi) ou encore The Death of Queen Jane (La mort de la Reine Jeanne). Alors que la guerre du Vietnam vient d’éclater, est-ce le genre de musique que les gens veulent écouter ?..
Lire la suite : http://miroirs.net/inside-llewyn-davis/
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le 6 janv. 2016
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