Le revoilà enfin, le mal aimé des frères Coen, celui qui parvient à recevoir sur ce site une moyenne inférieure même au raté Burn after reading ou encore au désastreux Ladykillers… Alors, qu’est-il devenu ce pauvre petit mouton noir que je n’ai pas revu depuis sa sortie ?
Tout d’abord, il faut reconnaitre que le scénario montre très vite ses limites. Collaborant pour une fois avec une autre paire à l’histoire, on a un peu de mal à reconnaître la maîtrise habituelle des frangins terribles… En réalité, très vite, on a fait le tour de l’unique argument du film et le reste ne sera que l’étirement un peu poussif et prévisible de ce point de départ pourtant jouissif.
Un avocat spécialisé dans les divorces s’amouraches d’une jolie brune spécialisée dans les mariages enrichissants…
Le film est bourré de défauts, Clooney est accompagné en permanence par un sidekick inutile en diable et larmoyant, Geoffrey Rush abuse honteusement du catogan comme Billy Bob Thornton du stetson et l’intrusion du tueur à gage n’est absolument pas dans le ton du reste…
Faussement cynique et maladroitement loufoque, le film reste agréablement divertissant néanmoins, et cela grâce à son couple vedette, une jolie paire de petits choux.
Clooney est toujours à son aise dans l’univers des Coen, il s’amuse toujours autant à détourner son image et parvient à sauver un personnage particulièrement mal écrit. En face de lui, Catherine Zeta-Jones est toujours aussi ravissante, parfaitement crédible en femme décidée qui utilise ses atouts les plus visibles pour mener la gent masculine par le bout… du nez.
Grâce à eux, j’avoue avoir passé une après-midi délicieuse, mais peut-être que la pastèque idéalement rafraîchie qui m’accompagnait pendant un congé longtemps attendu y était pour le principal…