Toi, tu commences à me baver sur les rouleaux !
Je l'avoue ; au sortir de ces 107 minutes, qui furent assez interminables, ma déception était grande de ne pas avoir vu un sommet du nanar comme je l'espérais. Ça manque terriblement de moustachus (car les années 80, porter la moustache était hype, comme disent les plus jeunes), de mannequins qui volent, et surtout de punchlines bien débiles. Alors oui, il y a le mythique "Si tu te pointes encore, tu peux être sûr que tu vas repartir avec la bite dans un Tupperware", ainsi que le titre de ma critique, mais c'est trop peu.
Bon, il y a le plaisir de voir Chuck qui, malgré tout les dégâts et blessures qu'il reçoit reste toujours indemne. On a quand même un plan avec un torse poilu (car oui, quand les flics vous arrêtent, ils ne vous laissent pas vous reboutonner la chemise), avec deux mitraillettes, et toujours avec ce air de Droopy qui fait qu'on adore ce type.
le méchant est incarné par Richard Lynch, figure incontournable du nanar dans les années 80, et qui a le même physique qu'un Klaus Kinski avec ses cheveux blonds et sa façon de hurler à tout bout de champ.
Le titre du film vend bien le sujet, mais Chuck réussit à lui tout seul à bouter les Soviétiques du territoire américain, car les méchants sont trop stupides pour ne faire qu'une seule tentative d'attentat à la fois, que Chuck déjoue très vite, comme rendre une bombe destinée à l'origine à un bus de petits Américains !
Bien entendu, la seule femme du film ne sert à rien, sauf à se faire rembarrer par Chuck et son torse velu, et il en résulte une belle nullité, même pas sauvée par le nanar auquel il aspirerait.