Saturne dévorant ses enfants dans le monde de donald Trump. Le titre iron claw étant le nom d'une prise de catch trademark du père de la fratrie Von Erich que le film nous invite à suivre, le pire pouvait être à craindre.
Acteurs gonflés au stéroïdes et autres compléments alimentaires, dont l'intensité musculaire doit vider celle de leur regard ou leur performance,
La virée au Texas est intéressante au début, malheureusement elle s'enferme trop vite dans sa dépiction des arènes et des arcanes du catch US dont on est en droit _ no offense _ de se contrefoutre.
Le père de famille et ancien catcheur maintient ses fils quasiment tous majeurs sous son emprise, rêvant de les voir devenir champion du monde de catch, voire fourbir des ambitions olympiques. Nourris aux valeurs familiales US les plus conservatrices au show dopé péroxydé, ça marche plutôt pas mal, les frères nourrissant une affection immodérée et bienveillante les uns envers les autres, jusqu'à ce que le besoin du dépassement pour satisfaire l'égo d'un mentor obsédé par son image ne cause un effet domino voyeuriste face auquel perso, je n'étais pas prêt.
Le film coche des cases contradictoires_ et au moins une scène WTF en barque, sur un lac (...). Sa critique de la poursuite d'une réussite à l'américaine basée sur l'artifice semble se réduire au fait divers édifiant qu'elle narre, sans dénouement en terme général. Et si cette impasse du modèle conservateur est le sujet du film, le jeu très pauvre de ses acteurs et sa narration sans point de vue m'ont gâché l'effort. car au bout de l'accident de moto, déjà, j'avais atteint ma limite.
Ok, ce rêve américain est glauque, bodybuildé, et il suroconsomme en truck 4X4. So,what now? Et maintenant