Rien de neuf à l'horizon.
Iron Man 3 fait bien son taff quand il s'agit de nous balancer en pleine tronche des effets pyrotechniques. Pour ce qui est du scénario et des enjeux dramatiques, faudra repasser. Au final, après ces trois volets qu'on attendait impatiemment à chaque fois, il en ressort un peu de frustration : on n'aura pas eu notre Iron Man qui claque-sa-putain-de-race. Trois films équilibrés, trois films moyens qui font passer le temps et qui se ressemblent, rien de plus.
En voyant la bande annonce de cette cérémonie de clôture, les espérances étaient grandes. Avec Shane Black aux manettes, on pouvait espérer un produit très abouti. Malheureusement ce ne fut pas le cas. Cabotinage de Stark, longs dialogues interminables, des petites saynètes qui s'efforcent de nous faire rire. Bref, la même recette.
Après, faut pas non plus cracher dessus, car l'ensemble ne manque pas de charme. Guy Pearce en méchant, c'est une vraie idée de génie par exemple, peut-être la meilleure attraction du film. Et cet Iron Man se démarque des autres par la technologie déployée qui va toujours plus loin, on en prend souvent plein les yeux, avec un grand plaisir de nerd.
Comme dans chacun des Iron Man, il y a du bon, du mauvais, de la réussite visuelle, de l'humour parfois agaçant. Sam Raimi peut dormir tranquille, ses Spiderman ne sont pas prêts d'être détrônés.
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Je me suis bien senti roulé pour le Mandarin. On tenait surement là le meilleur méchant possible.
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