I'm not that kind of doctor
J'avais beaucoup aimé la collaboration Robert Downey Jr./Shane Black sur Kiss Kiss Bang Bang, du coup j'étais confiant pour cette suite.
Black prend joyeusement la relève de Jon Favreau qui avait perdu en régime (à la réalisation) sur le deuxième opus. Pari réussi ; on est pas encore au niveau de Whedon, mais on en approche.
Black étant adepte des scénarios léchés, l'histoire est ici - quoique très science-fictive mais bon déjà les armures d'Iron Man... - traitée en profondeur. Les détails d'Extremis ne sont jamais dévoilés, de sorte que comme on n'a pas d'explication sur comment il marche, les différences de réaction d'une personne à l'autre passent comme une lettre à la poste. Y'a juste les motivations du bad guy qui sont pas très claires.
Au-delà de la réalisation qui a un sacré rythme, la 3D est ce qu'elle est, et la migraine relative que j'avais avant le film a légèrement empiré. Mais d'une façon générale les images pètent. on en prend plein les mirettes.
Les dialogues sont toujours un régal, c'est désopilant, et je décerne une mention spéciale à Tony Stark qui continue son éternel cabotinage, se payant le luxe de faire de Bruce Banner son psy. Oui parce qu'il a essayé de nous faire croire tant bien que mal que son aventure avengeresque lui a laissé des angoisses nécessitant une thérapie. Bizarrement j'ai pas trouvé ça super crédible. M'enfin ça permettait des effets marrants que Downey Jr. a pas mal interprétés (c'est juste que Stark en mode "je suis un homme, mais j'ai des fêlures", j'ai du mal à y croire).
Toujours pour les personnages, Pepper Potts avec des abdos, j'ai trouvé ça bizarre. Quand est-ce que Potts trouve le temps de pratiquer les arts martiaux pour être dans cette forme physique ?
Et je sais pas ce que les fans de comics penseront du Mandarin, mais personnellement, j'ai adoré Kingsley, il était... brillant :D