De quoi devenir The Hulk.
Une sacrée déception que cet Iron Man. Il partait super bien, avec un Tony Stark souffrant d'un PTSD après les événements d'Avenger, accompagné (oui, accompagné...) de la version Mk42 de son armure expérimentale, des crises d'angoisses crédibles qui nous le rendent attachantes (je dis crédible, parce qu'en fait, je n'y connais rien, mais à l'écran grâce à Robert Downey, ça fonctionne).
Malgré quelques moments bien foutus (la confrontation avec le Mandarin est assez sympa - mais on est en droit de la trouver ridicule), quelques combats épiques (je suis sûr qu'il y en avait, en les regardant je me suis dit "Waouh, ça sauve le film", mais je ne m'en souviens plus, en fait...), on sombre dans le n'importe quoi.
La provocation de Stark sur le Mandarin ? N'importe quoi.
Quand Stark découvre le pot au rose grâce à une orgie de preuve ? N'importe quoi.
La séance Mc Gyver et l'attaque du Mandarin ? N'importe quoi.
Le mode "Fête de familles" lancé dans le dernier quart du film alors que Stark galère depuis le début ? N'importe quoi (certes, Jarvis le prévient à un moment que son atelier a été déblayé, mais quand on voit la puissance des armures, elles auraient pu le faire elle-même le nettoyage).
Le combat des armures en folie dans tous les sens ? N'importe quoi, et le mythe des armures est franchement mis à mal.
Le boss de fin ? N'importe quoi.
Je ne me suis jamais senti aussi proche de Bruce Banner que dans ce film ; et encore, j'ai du mal à comprendre comment il a fait pour ne pas devenir The Hulk.