Vu que la plupart descendaient ce film, j’étais sûr de l’aimer. L’année dernière, The Witch avait déçu beaucoup de spectateurs, car le résultat final ne correspondait pas à leurs attentes dues au trailer (qui en dévoilait beaucoup trop). On se retrouve avec le même cas de figure pour It Comes At Night : une bande-annonce mensongère qui dévoile le long-métrage de Trey Edward Shults en long, en large et en travers, nous faisant croire à un énième film d’horreur lambda. Sauf qu’It Comes At Night n’est pas un simple film d’horreur ou de genre : il est beaucoup plus que ça.
Alors oui, j’en ai deviné l’issue dès le départ, étant donné que j’avais vu la bande-annonce. Néanmoins, je me suis laissé happer par l’histoire de ces personnages qui tentent de survivre face à je-ne-sais-quoi et qui, surtout, se méfient de leur propre entourage. Le fait qu’il n’y ait « rien » de concret qui expliquerait leur paranoïa m’a plu. Du coup, je suis parvenu à me mettre dans la peau de chacun et, surtout, je trouvais leurs décisions intelligentes et cohérentes avec le contexte global dans lequel ils évoluent. Le casting m’a d’ailleurs aidé à m’attacher à m’identifier à eux : Joel Edgerton est génial (comme à son habitude), de même que Christopher Abbott, Riley Keough et Carmen Ejogo. Mais la vraie surprise vient du jeune Kelvin Harrison Jr., qui crève littéralement l’écran. Au passage, je suis content que les acteurs noirs puissent enfin incarner des rôles qui ne les stigmatisent pas une seule seconde devant la caméra ! En 2017, il était temps !
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