Si l'on ne retrouve malheureusement pas ici le même degré d'émerveillement que face au "Chant de la Fidèle...", "Ivre de Femmes et de Peinture", cette chronique vigoureuse de la vie d'un peintre du XIXème siècle pris dans les remous politiques et sociaux de son époque, est un nouveau témoignage de la saisissante vitalité du cinéma coréen. Sensuel et agité, délicat et trivial, le film surprend constamment par la finesse de l'entremêlement entre petite et grande histoire, mais surtout par son inspiration indomptable et ses mouvements contradictoires, déroutants mais incroyablement vivants. [Critique écrite en 2003]
Créée
le 19 févr. 2016
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