Le scénario basée sur une usurpation d'identité est intéressant et prenant malgré certaines incohérences. L'intérêt du film est particulièrement fort quand il s'attache aux tensions liées à cette dissimulation d'identité, notamment dans les relations entre Nathalie Baye et sa "belle mère" Madeleine Robinson d'une part, et son mari Bohringer, impeccable en parfait salaud, d'autre part. Ces deux acteurs apportent de la profondeur à leurs personnages, et permettent au film de gagner en intensité. Les scènes romantiques avec Huster sont elles beaucoup plus mièvres, tout comme les intermèdes de jalousie avec Victoria Abril, qui n'ont aucun intérêt et font retomber le film au niveau Téléfilm.

kinophil
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le 10 mai 2015

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