Le film ne donne pas envie d’épiloguer. Comme beaucoup, il donne par contre envie d’énumérer des références, contre lesquelles il s’écrase. La première qui m’est venu est que ce film est l’anti Seven : dans ce dernier, la (très fameuse) scène de la tête décapitée (de la femme du protagoniste) dans la boîte, couronne la fin du film pour lui donner tout son sens (ou presque), dans J’ai rencontré le diable, on retrouve une scène bizarrement identique mais complètement opposée. C’est le début du film, il n’y a aucun suspense puisqu’on sait tout, la tête est même bêtement renversée de la boîte par un policier maladroit, et on ne ressens que très peu d’émotion. Et le film sera entièrement le contraire de Seven : une surenchère de viande et de torture qui ne semble aller nulle part, une non description de la folie mais une simple addition de folies macabres et tape-à-l’œil, vide de sens et d’intérêt. C’est un Old Boy du très pauvre qui en plus ne s’embête pas de vraisemblance. Celle-ci n’aurait pas été de trop pour ancrer le film dans une réalité qui aurait donner un peu de consistance à l’histoire et aux personnages.
La fin est aberrante, à l’image du film.