Vous êtes passé à côté du principal si vous avez mis la note minimale. Ou tout du moins disposez-vous d'un système son très au rabais. Car comme de nombreux films avec un budget très moyen, mais suffisant pour se faire prévaloir, mettent un point d'honneur sur le travail sonore.
Notamment les musiques, dont Anton Sanko a fait un travail plus qu'appréciable, avec "Two kinds of brothers", qui est presque utilisé comme thème du film, ce qui le rend relativement notable ; ou encore le thème de "Thanathos" pour son côté strident et distordu. Bien évidemment, vous aves pu le remarquer seulement si vous posséder un système son qui vous permettrai de ne pas passer à côté... comme regarder son film sur un téléphone ; ou sur ordinateur et sans casque.
Du côté du mixage son et surtout montage son, c'est très propre, très bien ajusté.
D'un autre côté, il est indubitable que le côté sataniste est assez ridicule : on dirait un groupe avec une adolescence difficile plutôt qu'un groupe de culte. Rien que par les surnoms très convenu, les comportements exagéré (...) Même si certains aspects sont bien respectés.
Jackals ne joue pas les innocents, il est direct et sans langue de bois. Sans nous faire tourner autour du pot, à prétendre à un pseudo suspens qui dans ce genre de production n'existe pas : sois c'est blanc, sois c'est noir. Comme beaucoup de "Home Invasion" horrifique, ça se termine rarement bien, ou avec une fin assez mitigé. Le réalisateur l'a bien compris, et ne nous fais pas tourner autour du pot ; Dés le début, on sait que ce sera perdu d'avance. Le gamin reste quasi possédé, et semble s'empirer, tandis que la taille disproportionné du groupe sataniste évoque la fatalité.
Là ou cela aurait pu être une faiblesse, c'est qu'au lieu de se transformer en slasher sans grande intentions, le problème est abordé de façon plus psychologique. Oui, certes c'est très peu creusé, ce n'est que sur la forme, et c'est aussi en cela que c'est loin d'être un bon film. Mais au lieu de se faire exterminer par la secte, le film prend contrepieds, et dans le désespoir, pousse leurs protagoniste dans leurs derniers retranchement, les poussant à faire folie. Ce qui pour moi en fait un point fort du film.
Au final, un film passe-partout qui vaut le coup seulement si vous avez de quoi écouter(de façon qualitative), pour délaisser quelque peu le côté visuelle ou message de fond.