Les films de zombies/infectés commencent à être de plus en plus périmé, faute au genre qui a du mal à se renouveler, ce qui ne l'empêche pas d'avoir du succès (et ça, notre réalisateur l'a bien compris).
Ce film d'infectés (et non des zombies, ce qui le rend plus sombre) ne se démarque que par l'excès de violence qu'il montre (tout du moins venant de l'occident, rare sont les films d'infectés aussi violent).


En parlant d'infectés, simple d'apparence, leurs cris sont notable (montant dans les aigus sur la fin, des sons étudié pour être désagréable à l'oreille), et leurs yeux globuleux reflètent la folie.


Ce qui est ennuyeux, et on le comprend vite pendant le visionnage du film, c'est cette gène que l'on ressent, car le film aime bien profiter de beaucoup de choses, ce qui engendre forcément des défauts.
Rien que ces yeux, qui certes est un point positif, mais reste tout de même une mode en ce moment, ce qui ne transpire pas l'originalité.
De profiter de la situation covid (le film a été tourné rapidement pour sortir au "bon" moment), qui est une situation éphémère, et qui liera indéniablement ce film à quelque chose d'éphémère et donc d'oubliable.
Avec un pseudo message derrière, adaptable, et facilement compréhensible même s'il n'est pas forcément le fer de lance de ce film.


Le film est éminemment très gore, assez brute et gras. Mais autre bémol : les hors-champs. Alors que le film se plaît à nous montrer une violence exagéré, le fait de cacher certaines scènes casse pas mal le délire, et ça rappelle, vite fait bien fait, l'opportunisme du réalisateur, qui cherche à économiser quelques sous et à toucher un public plus large (car un film d'horreur traitant du covid en parallèle, ça va forcément attirer pas mal de public, et pas forcément des initiés). Car ce n'est pas la pudeur qui a joué dans le fait de cacher certaines scènes (comme le viol par l'orifice de l'œil) ; non seulement car de nombreuses scènes trash sont bel et bien montré (et parfois plus), que le réalisateur joue justement de cela, et vu ces antécédents musicaux, ce n'est pas ce qui le gênerai. C'est donc une façon d'économiser et d'espérer toucher un public plus large : toucher les fans de cinéma gore est une chose, mais toucher les fans de cinéma extrême en ai une autre (et le public n'est pas aussi large, en plus de se prendre de sale tirs quant il serait sorti).


Pour continuer dans cet opportunisme : la bande-annonce (ça va avoir un rapport avec le film ne vous inquiétez pas). Honnêtement, deux bonnes choses : elle ne montre qu'une partie du film, et ne dévoile pas trop de scène clé ou violente du film. Cependant on remarque vite que ces scènes (qui passent dans la bande-annonce) ont été réalisé spécialement pour celle-ci. Des scènes qui crée une identité du film, ce qui est dommage. Comme celle notamment dans le métro ou sont versé des litres et des litres de sang, dont l'abondance est unique à cette séquence (séquence qui est d'ailleurs mythique et très marquante dans le film), les autres tueries seront toutes beaucoup plus sobre. De même, pour le personnage de la grand-mère, l'une des seules infectés ayant une spécificité physique, sera évincé dès le début.


(Le son était trop fort dans la salle de cinéma, ce qui dans un certains sens à rendu le film encore plus agressif qu'il ne l'étais de base, ce qui joue à la fois dans son sens, mais le désert indirectement car à la longue, cela pesait. Je prend évidement en compte que c'est indépendamment du film et que ça concerné les gérant de la salle de cinéma).


Malgré le brutalité ambiante du film, celui-ci démarre très vite et nous embarque dans sa brutalité assez rapidement. Malheureusement, sur la fin, la violence et le rythme s'adoucissent quelque peu, avec une fin un peu à l'arrache et sans grande prétention par rapport au reste du film.


The Sadness est cependant loin d'être mauvais : ses acteurs sont bons, et même si certains sont parfois moyen, cela colle parfaitement avec le côté burlesque du film. Car oui, si le film est très violent, il n'empêche qu'il conserve un ton d'humour noir, ce qui fait indirectement passer les scènes trash plus facilement. En parlant de l'humour, malgré les situation, il fait mouche, et de même pour les scènes brutalité, quand le réal veut secouer, ça marche.


Un film qui réussit ce qu'il entreprend, dommage que l'avidité prenne l'ascendant dans un film qui aurait pu être encore plus extrême et jusqu'au bout de ses idées.

TheAngelCursed
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films sanglants

Créée

le 14 oct. 2021

Critique lue 1.6K fois

6 j'aime

1 commentaire

Critique lue 1.6K fois

6
1

D'autres avis sur The Sadness

The Sadness
AlbertShow-1
4

Une grippe et la chute d'un monde sans lendemain

D'une telle crudité dans le sujet, tous ce gore exposé. Difficile alors de lire tous l'irréel dans ce film, quand une grippe mute en rage incontrôlable et qu'elle donne lieu à cette partouze...

le 27 nov. 2023

44 j'aime

4

The Sadness
Voracinéphile
4

Crassed !

Tout le monde en parle, c'est l'électrochoc de l'année. Le film cumule à son avantage 2 points importants : c'est un film asiatique (et on sait que le moindre navet asiatique récolte des louanges...

le 9 avr. 2022

34 j'aime

11

The Sadness
Dagrey_Le-feu-follet
7

La chair et le sang

Une pandémie s'abat sur Taïwan, transformant les citoyens en mutants avides de sexe et de chair humaine : un jeune couple, Jim et Kat, tente de lutter contre ces êtres infectés. The sadness est un...

le 7 juil. 2022

30 j'aime

18

Du même critique

Hérédité
TheAngelCursed
10

Le film d'horreur à son meilleur !!

A mon grand étonnement, Hérédité est un très bon film. Car si de loin il ressemble à un de ses films paranormaux du styles Insidious et autres Conjuring, loin d'être mauvais(et même parfois très...

le 15 nov. 2018

7 j'aime

The Sadness
TheAngelCursed
7

Il FAUT PROFITER du système !

Les films de zombies/infectés commencent à être de plus en plus périmé, faute au genre qui a du mal à se renouveler, ce qui ne l'empêche pas d'avoir du succès (et ça, notre réalisateur l'a bien...

le 14 oct. 2021

6 j'aime

1