Sans la légende
Toute la grandeur de Jackie tient sur une idée élémentaire : traiter la quintessence de l’Amérique par un réalisateur étranger, à savoir le chilien Pablo Larrain. Sorti à quelques mois d’intervalles...
le 15 févr. 2017
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Avec son personnage historique pas forcément fascinant dans l'intimité, son actrice déjà primée, ses seconds rôles plus ou moins grimés, et la pléthore de biopics féministes rasoirs sortis ces dernières années (on pense par exemple aux ignominieux Diana avec Naomi Watts et Grace of Monaco avec Nicole Kidman), Jackie avait tout du pudding hagiographique à oscars : on voyait d'ici la performance ovationnée pour le principe, le monologue-tour de force au milieu du film, les quelques figures de style d'auteur pour exister dans un spectacle conformiste puisqu'en quête de respectabilité et trop effrayé par son sujet pour prendre le moindre risque… L'auteur de ces lignes, en grand amateur des Kennedy (et plus spécifiquement de Robert, figure plus tragique encore que son frère, mais c'est une autre histoire), attendait avec appréhension ce film. Tout cinéphile fasciné par ce sujet se devait d'aller le voir. Mais... cela relevait plus du principe qu'autre chose. Depuis quand faut-il être cynique pour s'inquiéter ?
Depuis que tous les cinéastes ne sont pas Pablo Larrain, car c'était sans compter les forts caractères du cinéaste, à qui l'on doit No et le récent Neruda (que l'auteur de ces lignes a loupés, pas spécialement fan du cinéma sud-américain), ainsi que de son scénariste Noah Oppenheim, dont la présence n'augurait pourtant pas du meilleur, le gars étant responsable du sympatoche mais ados-compatible Le Labyrinthe et de l'affreux Divergente 3). Du caractère, voilà ce qu'il faut, par-dessus le savoir-faire et l'aptitude à bien s'entourer. Et il en a fallu, pour nous chiader une pareille plongée dans le tumulte des trois jours historiques qui ont séparé l'attentat de Dallas des funérailles de Kennedy, vus à travers les yeux d'un de ses personnages emblématiques, et pourtant très peu traités à l'écran. Rien que pour ça, ça valait le coup, dira-t-on, mais il fallait que ça fonctionne en tant que film, pas seulement en tant que cours d'histoire ou d'hommage propret. Il fallait que ça vive, que ça jaillisse, que le cinéma parle avant même l'histoire. Le cinéma a parlé !
Bien sûr, il est difficile de s'épargner le prévisible éloge de la performance de Natalie Portman, brillante de bout en bout. Black Swan reste à nos yeux sa consécration, mais son travail sur Jackie est impressionnant : elle ne s'est pas seulement approprié la gestuelle et l'accent de la First Lady ; c'est allé jusqu'à l'intonation de voix, le timbre, le coffre, appelez ça comme vous voulez. Contrairement à ce qu'avancent certains critiques, elle ne devient jamais VRAIMENT Jackie Kennedy (le succès dans cet exercice est moins courant qu'on ne le pense, de toute façon), mais peu importe : l'actrice s'efface derrière quelque chose de plus grand qu'elle, et ce n'est pas exactement Jackie, mais une fascinante créature, aussi photogénique que tragique, née à la croisée de puissants chemins que sont l'évocation d'un mythe déjà écrasant, la restitution d'un réel enseveli sous les préjugés, et sa propre transfiguration. Comment une actrice aussi sotte peut-elle être aussi douée ? C'est la magie du cinéma.
Quand la démarche fait toute la différence
Mais une actrice ne fait pas un film – sinon, Diana aurait fonctionné. Nous revenons donc à Larrain et Oppenheimer, ceux qui lui ont fourni la substance, et qui ont littéralement habité le film tandis que la grande fille s'occupait d'habiter son personnage à la fois « bigger than life » et seule, toute petite dans le drame. Si Natalie Portman livre une performance aussi mémorable, c'est parce qu'ils l'ont liée charnellement à leur conception singulière et cohérente de la tragédie du 22 novembre 1963, et plongée dans un espace cinématographique… disons, approprié. Dans les limbes. Jackie n'est pas toujours agréable à suivre. Pas mal de gens seront rebutés par les partis pris assez radicaux, notamment dans le domaine musical, sur lequel nous reviendrons, mais aussi sur le plan narratif, qui départagera d'entrée de jeu : le découpage non-linéaire du film entremêle quatre « moments » (Dallas, les trois jours de préparation, les funérailles, l'entretien avec le journaliste) en se préoccupant d'agencer les émotions qui en émanent plutôt que de respecter la chronologie. C'est une figure de style casse-gueule. Face aux films qui s'y risquent, le spectateur se dit généralement que ça n'a strictement rien apporté au binz, et que le réalisateur aurait au contraire gagné à raconter son histoire dans l'ordre, à l'ancienne – cf. les lubies catastrophiques de la série The Walking Dead. Cette narration désordonnée demande en tout cas un petit temps d'adaptation, qui coïncide avec de légers problèmes de rythme dans ce qu'on appellera sa première partie (puisqu'il n'y a pas vraiment d'actes…), où l'on se demande un peu OÙ va le film, exactement. Ce qui déconcerte peut-être un peu aussi, c'est que l'on ne s'attache pas vraiment à la protagoniste ; on est touché par sa tragédie, mais elle ne nous est pas particulièrement sympathique. Et la musique du film, pas toujours mélodieuse, ni même agréable à l'oreille, et parfois carrément trop forte, évoque par moments celle d'un film d'horreur, ce qui n'arrange rien : on craignait le biopic générique, on avait tort, parfait... mais il ne faut pas sombrer dans l'excès inverse non plus.
Toujours mémorables sont les films qui ont la folie de courir ce risque, effleurent la frontière de leur objectif aventureux, et tanguent peut-être un peu, mais sans jamais basculer. La rançon du caractère bien trempé. Quelque part au bout du premier tiers, dès les problématiques de la procession funéraire (publique comme le veux l'héroïne, donc dangereuse, surtout dans le contexte) et de l'héritage de JFK réellement engagées, pratiquement tout dans Jackie s'emboîte, non pas miraculeusement, mais plutôt diaboliquement. Les deux mots d'ordre qui guident le récit s'y révèlent : obstination et confusion. L'obstination est celle d'une épouse décidée à inscrire son mari dans l'histoire telle qu'il le mérite à ses yeux, par amour (malgré ses infidélités) plutôt que par fierté personnelle, face à un entourage déjà prêt à passer à autre chose (comme les membres de la toute nouvelle administration Johnson...) ; un esprit qui rappelle d'ailleurs un peu le mésestimé Vincere de Marco Bellocchio. La confusion est celle d'une First Lady obligée de lutter sur plusieurs fronts, le deuil de Jack, le déménagement indécemment précipité de la Maison Blanche, la préparation des funérailles, la consolation de ses enfants, et l'incompréhension qu'elle lit sur tous les visages, mis à part celui de sa fidèle assistante et amie Nancy Tuckerman (excellente Greta Gerwig, avec qui Natalie Portman partage une des scènes les plus émouvantes du film). Obstination et confusion, deux choses elles aussi risquées à traiter dans un film car radicales, mais qui portent Jackie, car Larrain et Oppenheim en ont épousé la radicalité. On prend la pleine mesure du fossé, persistant encore aujourd'hui, entre les intentions réelles de Jackie (honorer la mémoire de Jack) et la vision cynique que certains en ont gardé (se bricoler sa petite légende personnelle), beau moteur dramatique (qui est vraiment Jackie Kennedy ? Sachant qu'elle n'aura rien arrangé par la suite en épousant Aristote Onassis). On s'adapte à la narration, dont le désordre exprime précisément celui qui règne dans l'esprit de l'héroïne, âme blessée tanguant au bord du gouffre et usant ses souvenirs comme repères pour ne pas sombrer. On comprend que l'absence d'empathie profonde pour la protagoniste n'est pas un écueil mais un calcul dans un film qui ne cherche à aucun moment à la rendre aimable ; Jackie est tout, sauf sentimentaliste (les scènes entre son héroïne et Bobby Kennedy sont parfois houleuses car on a là deux deuils violents, et même son prêtre, joué par feu-John Hurt, la malmène un poil…) ; engager un cinéaste étranger était peut-être la seule manière d'éviter à 100% le risque de canonisation des Kennedy, sujet trop sensible pour un Américain. Même la musique finit par imposer son angoissante excentricité, plus organique et sensitive que mélodique, ne faisant plus qu'une avec la protagoniste, et donc avec le chaos de son esprit, pas davantage là pour plaire que cette dernière. On apprend, sans grande surprise, que la compositrice Mica Levi nous avait déjà marqués dans l'OVNI Under My Skin de Jonathan Glazer, avec une autre bande originale tout aussi expérimentale et davantage là pour malmener le spectateur que pour le bercer.
L'histoire et le mythe
À partir de là, on profite du pouvoir de fascination de ce mythe encore enfant à l'échelle historique et pourtant déjà mythe dans un monde pressé à faire tourner les têtes. Le mot « Camelot » est prononcé. Camelot, cour légendaire du roi Arthur, et trois syllabes qui résonnent encore douloureusement dans l'esprit de nombreux Américains tant l'ex-First Lady y a durablement associé l'histoire des Kennedy, bien aidée, il faut dire, par les tragédies ultérieures qui la marqueront, de l'assassinat de Bobby en 68 à la mort un peu conne de John-John en 99. Le mythe se fonde sur l'histoire, et comme la crise des missiles cubains a duré treize jours durant lesquels le monde a frôlé le pandémonium nucléaire, les trois jours que content le film de Pablo Larrain auraient pu se dérouler de nombreuses façons différentes, chacune aux conséquences innombrables. Et que l'on ne se fasse pas d'illusion : celle qui s'est inscrite dans l'histoire est celle qu'a choisie Jackie Kennedy, par la force de sa détermination seule. Dans un moment d'abattement, Bobby se demande ce que l'histoire gardera du demi-mandat de son grand-frère, et du rôle que lui-même y a joué. Sans la procession funéraire über-médiatisée (on y revient plus bas), sans le salut du petit John-John immortalisée en photo, peut-être aurait-on moins idéalisé JFK, et dans un pays fondé sur un « rêve », cela aurait fait une sacrée putain de différence. Ainsi est-on conscient de ce qui se joue d'historique, dans Jackie. Ses images ternes et crépusculaires couronnent son atmosphère de fin de règne : certes, la vie continue et LBJ trépigne déjà de s'installer dans le bureau ovale, mais c'est la fin qui prévaut dans les esprits, et Jackie n'est clairement pas seule dans la confusion. Jackie Kennedy, « reine sans couronne qui a perdu à la fois son trône et son mari » pour reprendre les mots de Larrain, « première reine américaine », confirme Oppenheim, n'est techniquement plus la First Lady, mais elle est toujours traitée comme telle ; Bobby n'est plus ministre de la justice mais donne encore des ordres auxquels on se sent obligé d'obéir ; on ne sait plus vraiment qui décide, et jusqu'à quand cela va durer ; l'histoire échappe aux hommes comme cela arrive souvent (on pense au Vol 93 de Paul Greengrass dans sa façon de filmer cette vérité dans les regards) : tout ce que l'on sait, c'est qu'on se trouve au lendemain d'un authentique coup d'État*, dans un pays lardé de cicatrices-fondatrices – voir la trace de la guerre de sécession traitée récemment par Tarantino dans ses 8 Salopards. Certains sont dupes, d'autres ne le sont pas. Certains croient encore au rêve, d'autres n'y croient pas.
C'est face à cet édifice à la fois tortueux et simple dans sa démarche que l'on pardonne les quelques problèmes de casting susceptibles de sortir un peu de l'action toute personne un tant soit peu connaisseuse de l'histoire : John Caroll Lynch dans le rôle de LBJ, pas bien moins âgé que l'original au moment des faits mais nettement moins marqué par le temps, et surtout Peter Sarsgaard, acteur souvent impeccable, mais terriblement inapproprié dans le rôle de Bobby Kennedy (ils auraient dû recaster Barry Pepper, de la minisérie The Kennedys, où il était parfait). Pourquoi pardonner ? Parce que tel Danny Boyle sur son mal-aimé Steve Jobs, Pablo Larrain n'a pas tant cherché à reconstituer au millimètre près la réalité qu'à communiquer des émotions, des sensations, des couleurs, à toucher la vérité derrière les apparences. Bon, on n'aurait pas pour autant été contre un acteur plus adapté non plus, hein.
Quand un film est avant tout... du cinéma
Avant que ne termine la période d'adaptation à Jackie et qu'on ne réalise à quel point tout s'y tient admirablement, les images conçues par Larrain et son chef opérateur Jean Rabasse sont « seulement » sensationnelles, au sens littéral du terme, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas forcément sublimes, mais font une très forte impression, notamment grâce à au parti pris visuel très fort du format 16mm. Ce dernier crée une proximité inimitable, et par moment intimidante, avec ce qui est filmé, à commencer par l'héroïne du film, et le grain inimitable de la pellicule, en plus d'être très approprié (même si c'était le 8mm qu'on utilisait à l'époque...), rappelle que tous les filtres et traitements du monde ne changeront rien à la suprématie de ce support sur le numérique. Cette réalité, qui frappe déjà dans ce long plan serré où Natalie Portman, face au miroir de sa cabine de l'Air Force One (qui lui doit une partie de son design), essuie le sang de JFK sur son visage, gagne en force à mesure qu'évolue l'histoire, pour atteindre une acmé sidérante lors de la scène de la procession funéraire, climax du film s'il en est, arrivant dans le dernier tiers car la narration n'est pas à ce point sens dessus dessous non plus. Au risque d'en faire un peu trop, les mots manquent pour exprimer la puissance de ce moment du film, qui combine les pouvoirs de chaque parti pris formel, le grain d'image, la caméra au plus près de l'héroïne comme si elle allait se fondre en elle (la caméra est avec Natalie Portman, Jackie K. est avec la caméra), la mélopée sonore de Mica Levi traduisant le maelström d'émotions qui agitent sous son voile noir un petit bout de femme dont le sang-froid aura pourtant impressionné : tout dans cette scène est génial, et c'est un des plus forts moments de cinéma qu'a pu voir votre serviteur de récente mémoire – mais quoi de plus logique dans un film qui a des airs de marche funéraire du début à la fin ? Jackie, à son zénith, devient une sarabande hypnotique comme seules peuvent l'être des plongées crédibles dans l'intimité vertigineuse d'un être.
À partir de là, Larrain enchaîne les séquences fortes, comme l'inévitable assassinat, atrocement fulgurant, sans chichi (pas de ralenti, pas d'effets, rien qui ne fait traîner artificiellement l'instant historique), et judicieusement placé ; le parcours en voiture jusqu'à l'hôpital, presque surréaliste dans son silence ; ou encore toute cette scène où Jackie, seule dans les appartements de la Maison Blanche, simule la préparation d'une de ses fameuses réceptions mondaines. Mention aussi à ce simple plan tout aussi fort de la fameuse robe rose tâchée de sang, qui saisit aux tripes par son réalisme. En parlant d'hémoglobine, on craignait que la radicalité du film ne profite pas suffisamment à l'assassinat en lui-même, et comme indiqué plus haut, cette crainte n'était pas vraiment fondée : jamais on avait eu droit à une reconstitution aussi graphique de la mort du président. Certains reprochent ça à Pablo Larrain. Disent qu'Oliver Stone, lui, n'est pas allé jusqu'à montrer le crâne explosé du pauvre Jack dans son JFK. Mais JFK, ce n'est pas Jackie. JFK, c'est la vision d'ensemble, la big picture, centrée autour d'un personnage qui, lui, n'aura pas passé les vingt-quatre heures suivant l'attentat recouvert du sang de son mari. Là aussi, Larrain se devait d'être sans concession s’il voulait marquer, et il en avait la totale légitimité.
Un autre élément, tout aussi intéressant tant sur le plan esthétique que thématique, est la reconstitution ultra-réaliste de la fameuse émission A Tour of the White House with Mrs. John F. Kennedy, qui fut diffusée sur CBS le 14 février 1962. Émission fameuse puisque rare aperçu de l'intérieur de la Maison Blanche, suivi par pas moins de 80 millions de téléspectateurs, et considérée comme le premier programme télévisé destiné à un public féminin. En plus de permettre à Natalie Portman de jouer deux rôles dans un même film (la « vraie » Jackie au bord de l'implosion et celle souriante et apprêtée du reportage), cette partie du film rappelle combien la popularité, le panache médiatique de Jack Kennedy dut à l'esprit moderne de son épouse, qui fut la première, dans l'histoire de la présidence, à laisser derrière elle un héritage visuel. Vers la fin du film [spoiler alert ! Non je déconne], l'héroïne, qui vient de quitter la Maison Blanche et se fait conduire en berline jusqu'à sa nouvelle résidence, regarde défiler la vitrine d'un grand magasin de vêtements féminins, dont tous les articles sont inspirés par son style vestimentaire. On repense à ce que la série Mad Men disait de remarquable de ce puissant impact dans l'ère naissante de la médiatisation.
La messe est dite.
Jackie, c'est l'ANTI-docu fiction de History Channel, pour le meilleur et pour le pire, vaguement inégal car pas toujours suuuuper inspiré dans ses dialogues, parfois hasardeux tant il prend de risques formels, parfois grandiose, mais toujours intriguant, jusque dans ses scènes avec le journaliste joué par Billy Crudup, de prime abord archi-conventionnelles, en réalité très intéressantes elles aussi car servant le même sujet : l'attachement passionnel à l'histoire, la grande histoire, telle qu'elle sera lue par nos descendances. Il est amusant, mais aussi un peu triste, que les critiques positives n'aient que le nom de Natalie Portman sur les lèvres : sa contribution à Jackie est de toute évidence centrale, et inestimable, et tout ce que vous voulez, mais cela n'en fait pas l'élément le plus fascinant du film. Pablo Larrain et Noah Oppenheim n'ont sans doute pas signé LE film définitif sur le sujet, mais ce drame intimiste tout à fait mémorable constitue une belle contrepartie au film d'Oliver Stone cité plus haut, en abordant, avec un respect infini, la petite histoire dans ce qu'elle a de plus noble.
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Créée
le 3 févr. 2017
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