Après Reservoir Dogs et Pulp Fiction, la nouvelle bombe de Tarantino s'appelle Jackie Brown !
Héroïne manipulatrice, intelligente, à la fois hôtesse de l'air et convoyeuse d'argent pour Ordell Robbie, un dealer d'armes, Jackie Brown est une femme effrayée par très peu de choses. Elle est capable de manipuler chaque personnage qui croisera sa route. Un personnage de femme en or, enfin, pas seulement faire-valoir du héros. Merci QT !
La scène d'ouverture est très réussie, une introduction sobre mais qui claque avec une musique canon. Comme toujours chez Tarantino, la bande son est magistrale, les morceaux sélectionnés sont tous excellents. Plus particulièrement j'ai beaucoup aimé l'ambiance de la scène avec Ordell sur fond de Strawberry Letter 23 des Brothers Johnson.
Avec des dialogues toujours tarantinesques (comme la scène de présentation d'Ordell et Louis), le scénario en lui-même est plein de rebondissements et de fun.
Comme souvent, Tarantino a divisé son oeuvre en chapitres, ce qui rend le visionnage différent de ce que l'on peut voir habituellement.
Après avoir vu Django Unchained, je peux affirmer que Jackie Brown est nettement moins violent. Ici, pas de pluie de sang dans le dernier chapitre, mais de bons règlements de compte, filmés de manière sobre. En parlant de ça, la mort de Mélanie, tuée de deux balles par Louis, exacerbé par ses paroles incessantes, est un moment assez inattendue. On rit sous le coup de la surprise, on est sous le choc de l'imprévu.
Quant au casting, il est impeccable. La révélation Pam Grier, Samuel n, Robert De Niro, tirent tous leur épingle du jeu.
Un très bon QT, mais surement pas son plus mémorable.