Jacquot de Nantes par Johannes Roger
J’avoue en pas être fan de l’univers très kitsch de Jacques Demy, ni bien connaître le cinéma d’Agnès Varda. Mais cette évocation de l’enfance du réalisateur m’a touchée, puisque le vrai sujet est ailleurs. A travers le portrait du jeune Demy, obsédé uniquement par deux choses : voir des films et en faire, Varda parle avant tout de la passion pour le cinéma. On constate d’abord qu’elle n’est pas si différente de celle d’aujourd’hui, ce sont juste les supports qui se sont multipliés, mais Demy débattait déjà des acteurs et de la mise en scène avec ses potes, tout en bricolant des petits films amateurs dans son grenier. Cela ne pourra que toucher les cinéphiles.