Les pécheurs en face des victimes du pécher.
Une confrontation, pour que les doléances et les pardons s'entrechoquent.
Les victimes marquées des stigmates du crime de leur agresseur,
cherche un moyen de refermer les plaies injustement commissent par ces derniers,
et les pécheurs cherchent une rédemption, une libération, exprimée un pardon vrai ou très souvent mensonger.
Un concept des plus séduisant, pouvant explorer les soubassements de la société et de ces individus.
Une incision au scalpel analytique sur un système qui nous endoctrine dans des règles, pour former une norme et condamne ce qu'elle appelle la déviance pour notre sécurité.
Le fond pourrait être intéressant, mais la forme remplit le tout d'une superficialité grotesque,
ou l'on Troque le vraie et le crue pour une moralité enfantine,
ou l'on s'arrête a punir l'enfant qui dit des insanités, en lui tapant sur les doigts avec comme justification parce que c'est mal.
Le film tourne dans un schéma cyclique de causalité conséquence.
Qu'une action hors la loi fait forcément du mal aux autres, et fait des victimes.
Et parfois les détruit en leur enlevant la vie sans leur donner la mort.
Les victimes se victimisent, les agresseurs font de même essayent de justifier leur action
par le manque de choix, du fait de leurs milieux sociaux
Comme un fatalisme qui donne le droit d'outrepasser les règles de notre société du vivre-ensemble
Point positif :
L'histoire d'Adèle est néanmoins assez intéressante brisée par celle d'un frère au penchant déviant.
Victime et accuser par certains de coupable d'avoir aussi brisé la vie d'un autre.
Elle cherche à refermer les pages de ce livre, entendre les réponses de celui pour qui elle a ressenti tant d'amour et de haine,
pour enfin pouvoir en commencer un nouveau.
Clore ce dernier acte, avec une dernière confrontation, une dernière guerre pour obtenir la paix.
Le bilan du film est mitigée, tout n'est pas a jeter, mais le ton moraliste pompeux d'un instit scolaire plombe l'ensemble.
Surtout pour donner un résultat dont la forme est assez mal écrit.
On oublie ce vrai mensonge sans colorie pour laisser place à cette fausse réalité édulcorée.