Jeanne Herry avec une sensibilité particulière, fait ressortir dans ce film une question essentielle : la place accordée aux victimes et la possibilité pour les agresseurs d’accéder à une prise de conscience. Très documenté, le film n’est pas pour autant un documentaire. L’émotion est livrée sans pathos, avec justesse. La douleur des victimes, la douleur intolérable, les effets traumatiques, la difficulté de se reconstruire. Face à cela, l’expérience du dialogue et des mots mis autant sur les actes que sur la souffrance. Les acteurs vibrants (tous excellents) incarnent tous à leur manière comment la violence marque les êtres (auteurs ou victimes) EDe la violence donnée à la violence subie, pouvoir passer de l’ombre à la lumière. ”