Je veux manger ton pancréas est un drame romantique japonais. L’histoire suit un lycéen introverti et une camarade de classe exubérante atteinte d’une maladie incurable. Lorsque ce garçon découvre le journal intime de la jeune fille, leur lien improbable les pousse à explorer les mystères de la vie, de la mort et de l’amitié.
Le film brille par sa profondeur émotionnelle et sa finesse narrative. Le contraste entre la personnalité effacée du jeune garçon et la vitalité lumineuse de son amie crée une dynamique poignante. Le scénario traite de sujets universels – la peur de l’inconnu, l’acceptation de la mortalité – avec beaucoup de poésie et de tendresse.
Visuellement, l’animation est magnifique. Les décors, méticuleusement travaillés, offrent un cadre réaliste et immersif.
Malgré ses nombreuses qualités, le film est trop calculé dans sa quête d’émouvoir. Le style exubérant de Sakura, l’héroïne, parait parfois exagéré, diminuant l’impact de son évolution au fil de l’histoire. Le scénario accuse quelques gentilles facilités et maladresses.
Je veux manger ton pancréas est une œuvre marquante qui a su conquérir la critique et le public par sa sincérité et sa sensibilité (et certainement aussi, son titre atypique). Bien qu’il s’appuie sur des ressorts dramatiques classiques, il évite habilement les clichés grâce à une mise en scène élégante et un duo de personnages attachants.