...And Justice for all
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L’expression « Avoir le show sur ses épaules » prend tout son sens dans I Want to Live. Susan Hayward en est la porteuse et elle le fait de manière admirable. L’Académie lui a d’ailleurs bien rendu en lui remettant l’Oscar de la meilleure actrice en 1959. Un rôle tracé assurément pour le tapis rouge, mais remplie par la comédienne de manière très personnelle. Susan Hayward a une énergie d’actrice comique que l’on projette ici dans une situation des plus tragiques. Cela donne à son personnage des réactions parfois étranges, mais toujours senties. Derrière une attitude de frondeuse se dévoile un être vulnérable et une âme écorchée. Ce qui rend sa performance si unique. Pour ce qui est du film, on a droit une réalisation rigoureuse. Que ce soit pour la première portion du film se passant dans les boîtes de nuit ou celles se passant dans le milieu carcéral et à la cour, on sent tout le soin apporté aux détails. Il y a une volonté de reproduire de manière intégrale les témoignages provenant des acteurs réels du drame. À cet égard, la dernière demi-heure qui nous fait spectateur du rituel des préparatifs de la mise à mort de la condamnée est sidérante. Chaque plan illustre minutieusement chacune des étapes menant la « victime » à son dernier souffle… devant public. Durant tout le processus, le spectateur est amené à se questionner sur la perversité du lien entre les médias et le monde judiciaire et sur la notion même de « peine de mort ». Plus qu’un plaidoyer, Je veux vivre est un cri du cœur lancé à la conscience humaine.
Créée
le 6 juin 2018
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