A la fin des années 1840, Jeremiah Johnson décide de quitter la vie civile pour aller vivre dans les montagnes Rocheuses. Ecœuré la futilité des combats qu'il a menés dans l'armée américaine, il a soif de nature et souhaite mener une vie simple, seul dans son coin. Hormis quelques fous et quelques reclus, il ne va croiser aucun homme blanc : non, les Rocheuses sont le domaine des Indiens, et Jeremiah va devoir gagner leur confiance et s'habituer à leurs coutumes s'il daigne survivre sur leur territoire.
Ce long métrage de Sydney Pollack m'a beaucoup rappelé Into the Wild : tout comme dans le film de Sean Penn, le héros souhaite communier avec la nature et retrouver ses instincts primitifs, loin d'une société qu'il ne comprend plus. Les paysages enneigés sont absolument splendides, les Indiens sont plus vrais que nature, et la chanson douce qu'on entend à plusieurs reprises dans le film donne à ce personnage déjà atypique un côté presque mystique. Robert Redford tient probablement là le plus grand rôle de sa carrière.