Adapté d'une nouvelle de Jean Giono, Jofroi sort dans la période faste de Marcel Pagnol et à peine quelques mois après Le gendre de Monsieur Poirier.
Moins théâtral que son ainé, il tient plus d'un moyen que d'un long-métrage, avec moins de 50 minutes au compteur. On retrouve dans l’œuvre tout l'esprit de son réalisateur, avec la Provence en arrière plan, les querelles de clocher, la guerre religieux/laïcs teintée de respect mutuel et la France du début XXème en toile de fond.
On s'attache vite à l'histoire qui se développe vite, évite aisément les fioritures et profite d'un casting agréable et bien mené.