Le cascadeur devenu réalisateur continue son œuvre faite de grands tas de cadavres. Le credo reste le même : bim bam boum.
On avait laissé Wick à peu près apaisé. Le revoilà énervé. Ce coup-ci pour une histoire de bagnole et de retraite anticipée mal fagotée. Il n’en faut pas plus pour faire fonctionner l’industrie de l’armement.
On reprend les mêmes ingrédients dans le même ordre et on se fait le même résultat ou presque. Toujours aussi efficace, toujours prenant, ce Wick est un stakhanoviste de la gâchette. On pourra trouver l’intrigue un peu tirée par les cheveux mais au fond, ça ne dérange pas. On kiffera toujours ce jeu monolithique de Reeves, tout en pied rentré. Au final les deux heures passent vite et on demande la suite alors même qu’on se doute qu’elle sera une redite.
Bref ? Bref, c’est ça qu’on voulait et c’est ça qu’on a eu.