Très difficile pour moi de parler de Josep, et d'ailleurs je n'y arriverai pas. Mes coauteurs de @senscritique l'auront sans aucun doute déjà fait (comme souvent je les lirai après avoir écrit ma petite chronique).
Une mise en abyme dessinée de l'histoire de Josep Bartoli dont les dessins semblent être les vignettes d'une BD qui s'animeraient devant nos yeux, un dessin subtilement chaotique accentuant la difficulté de ce qu'il va illustrer : l'histoire de la transmission des petites histoires de la grande Histoire entre un grand-père et son petit-fils. Cette histoire qui a brisé ceux qui n'aimaient pas ce qu'ils faisaient, mais qui le faisaient quand même, et se demandent alors dans l'après-coup de la narration
jusqu'où obéir à un ordre...
Car c'est aussi l'histoire concentrationnaire de la guerre d'Espagne, sur la fuite de la terre natale du fait de l'administration franquiste, et sans jamais sombrer dans le moralisateur.
Je partage ici cette superbe citation du film qui pour moi résume bien ce que j'ai vu ce soir là :
[Les] belles idées, si elles ne rencontrent pas une belle personne, alors ça devient une mort
J'ai aimé entendre la voix unique de Sergi Lopez, mais aussi celle de François Morel et celle de Gérard Hernandez, souligner ce moment d'histoire et de questionnement, ce dessin et cette rencontre.
Bonne séance !