Julie est une jeune femme à l’approche de la trentaine tourmentée par une vie jusqu’ici guidée par la passion, l’incertitude. En 12 chapitres, un prologue et un épilogue on va ainsi vivre les bouleversements de sa vie sentimentale, professionnelle et spirituelle.
Je ne me suis pas senti particulièrement touché par le personnage de Julie et le manque d’empathie dans un film comme ce dernier a sans doute un impact. Je me suis davantage retrouvé dans le personnage d’un « antagoniste », Aksel, expérience particulière que d’avoir son reflet dans les défauts d’un personnage plus que dans les qualités d’un autre et c’est tant mieux.
La mise en scène était de choix et le séquençage du film aide à isoler les temps novateurs qui m’ont particulièrement marqués : la scène en image arrêtée, l’épisode des champignons, l’epanadiplose colorée ou la batterie de fin de film… J’aime aussi le fait que le film n’infantilise pas son spectateur en lui laissant l’interprétation sans tirer sur de la symbolique abstraite.
Les principaux défauts sont sa bande son et son chapitrage inégaux qui accentuent les longueurs que le film peut avoir au début.
J’ai conscience d’avoir vu un grand film de l’année 2021 mais n’en ressort pour autant pas transcendé. Je pense qu’on me l’avait vendu différemment et que j’en attendais certainement plus/autre chose d’où ma note pas forcément objective.