Je n’avais pas entendu parler de « Juliette » avant de voir cette bande annonce à la douce musique electro-pop et aux reflets scintillant. Elle m’avait donné sacrément envie et il s’avère que le film est une bonne surprise.
S’inscrivant dans la continuité, apparemment à la mode en ce moment, des films sur la vie des jeunes, le film suit Juliette, 25 ans, en proie aux doutes sur sa vie, sur celle de son père qui est menacée, sur celle de sa sœur, et sur celles de ces garçons qu’elle ne traite pas forcément avec les meilleurs égards.
Oh Boy nous avait transportés à Berlin, Frances Ha à New York. Ici, on est à Paris, qui est donc plus connu du public Français. Mais contrairement aux deux que je viens de citer, ce n’est plus la ville qui est au centre du film, mais bien les personnages. La grande majorité du film repose bien sur sur Astrid Frisbey-Berges jouant le rôle principal, absolument sublime, mais les seconds rôles sont à féliciter aussi. Elodie Bouchez, comme d’habitude, mais aussi Yannick Landrein, inconnu au bataillon, avec ses faux airs de Simon Baker.
La mise en scène, souvent basé sur la musique est très prenante. J’ai lu une critique qui faisait référence à Coppola, mais j’irai même jusqu’à citer Malick (oui ! J’ose !), en particulier pour cette scène issue de l’esprit de Juliette, se déroulant sur une plage entre amoureux (ce qui n’est pas sans rappeler le sable gonflé d’eau du mont st Michel d’ « A la merveille »), à l’image même de tout le film, tout simplement beau, et émouvant.