Au fil des routes, sur les ronds-points près des super-marchés, dans lesquels ils n'ont plus les moyens d'aller, et dont ils font les poubelles parfois pour se nourrir, on les trouve : les gilets jaunes.
Maltraités, accusés de mille choses, montrés du doigt par ceux qui savent, ceux qui gouvernent, ils sont la France, une France oubliée, oubliée des politiciens et de la politique. Des Français qui se lèvent le matin pur aller à des boulots précaires, ou pour en trouver, qui ne baissent pas les bras malgré l'adversité et auxquels la solidarité du mouvement à redonner un peu d'honneur, d'espoir ou un semblant d'existence. Ils sont les "Marcels" qui attendaient que la situation change, et qu'enfin apparaisse le soleil tant espéré. Merci à François Ruffin de leur avoir laisser la chance de laisser une trace de leur combat et de leur passage.