Le pitch en une phrase : Salah, étudiant brillant en sciences politique, devient un tueur méthodique suite à l'assassinat de son père, propriétaire d’une boutique de kebab, par des jeunes trop alcoolisés.
J'ai bien aimé : À grands renforts de meufs qui vomissent et de mecs qui montrent leur zgeg, K-Shop dépeint l'horreur de l'alcoolisme et ses excès dans la jeunesse anglaise. Incivilités et violences font que notre héros cuisinier dans un kebab va remettre les choses d'équerre pour le plus grand plaisir des anthropophages que nous sommes (comment ça, vous ne l'êtes pas ?)
J'ai moyen aimé : Et ça tient la route, surtout dans la première partie du film. C'est foncièrement dégueulasse, y'a de la tension, des situations complexes à dénouer, des bons mollets à déguster salade tomate oignons...
J'ai pas aimé : Mais K-Shop finit à se faire prendre à son propre jeu. À force de nous montrer les atermoiements égotiques de Salah, on commence davantage à plaindre davantage les petits insolents de rosbeefs. Oh zut film, tu veux trop en faire et tu te fourvoies dans ton propos !
La conclu en une phrase : K-Shop propose une réelle critique sociétale de ces saletés bouffeurs de pudding mais se prend les pieds dans le tapis de son propre message pour, au final, livrer un ressenti très moyen.