Mary Elizabeth Winstead en version ultra-badass ? Y'a qu'à demander. Kate a été une bonne surprise pour notre part, principalement grâce à l'interprétation musclée de cette dernière, grâce à un parti pris de ne pas se prendre au sérieux dans les séquences de tuerie (à la Tarantino : c'est très violent, mais très drôle si l'on a l'humour sadique qui va avec... Oui, on a bien rigolé), et une intrigue de revanche que l'on suit jusqu'au bout, en regrettant même la fin "la boucle est bouclée" sans surprise qu'elle nous offre (et empêchant ainsi une suite, ce qu'on n'aurait pas boudé, revoir ce personnage badass dans d'autres aventures, pourquoi pas). Kate est un personnage oscillant entre Ellen Ripley (Alien) et Terminator (avec de nombreuses références, entre la veste kaki, l’œil rouge, la clope au bec et le gros flingue sorti à tout va sur une punchline amusante), et clairement, cela faisait longtemps que l'on n'avait pas vu une dame tenir ce genre de rôle, cela nous a fait du bien. Surtout en binôme avec la jeune miss qui apporte plus de douceur et d'émotions (un brin) à leurs scènes de collaboration. On a tellement aimé le côté "fun" assumé qu'on a vite passé l'éponge sur l'aspect "bébête" de ce type de films bourrins et décalés à la fois, avec une préférence pour la "scène de la cigarette" qui nous a tiré un petit rire (on ne s'y attendait pas). Beaucoup de "badasserie" et de violence amusée, on comprend que cela ne convienne pas à tout le monde, mais subjectivement on a vraiment aimé ce personnage "Terminator au féminin" d'une Winstead électrisante.