Un peu plus loin des yakuzas (qui errent pourtant en bordure du cadre et de l'histoire), Kitano nous envoie une chronique rageuse et faussement gaie (mais vraiment désespérée) de ses années d'adolescence. Où la boxe, un moment rédemptrice, ne conduira qu'à un autre échec, plus définitif encore que le rejet du milieu scolaire. Où la simple beauté de moments passés à jouer pour conjurer l'ennui suffit à notre bonheur de spectateur, mais certainement pas à échapper à la spirale absurde de la vie. [Critique écrite en 2002]
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le 6 oct. 2016
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