Kiki la Petite Sorcière raconte l'histoire d'une jeune sorcière de 13 ans qui doit quitter ses parents afin d'entreprendre un voyage initiatique. Elle part donc sur son balai, accompagnée de son chat noir Jiji, à la recherche d'une ville dans laquelle elle devra passer un an et exercer un métier en rapport avec sa condition de sorcière.
C'est dans une ville du bord de mer que Kiki s'installe et met à profit ses capacités sur un balai en ouvrant un service de livraison.
On dit souvent de ce film qu'il ne s'y passe rien, si tant est que cela veuille dire quelque chose. Certes, il n'y a ni grand méchant, ni monstres, ni obstacles insurmontables, mais il semble plus juste de dire que l'aventure est à la hauteur de son personnage. En effet, n'est-ce pas déjà quelque chose pour une petite fille de treize ans de partir seule pour découvrir le monde, une ville et ses habitants ainsi que pour se découvrir elle-même et prendre conscience de ses forces et de ses faiblesses?
Kiki la Petite Sorcière est un film qui raconte avec une grande douceur un passage vers la maturité. C'est un film que l'on doit avant tout ressentir ; un film tendre et doux, à l'odeur de pain et au goût de pancake ; un film caressant comme les embruns de l'océan. C'est sans doute l'une des œuvres les plus touchantes de Hayao Miyazaki.
Et si les plus grands films étaient en réalité les plus petits ?