La Sélection du 70e Festival de Cannes était composée majoritairement de films traitant de sujets très sérieux et/ou dotés d'une atmosphère sombre ou pesante (In The Fade , Jupiter's Moon , Loveless ou encore The Killing of a Sacred Deer).
Dans une telle sélection, Wonderstruck apparaît comme un doux "film cocon" que l'on n'est pas pressé de quitter. Un moment tendre et lumineux.
Le film nous raconte deux histoires parallèles, dont on se doute bien qu'elles finiront par se rejoindre: celle de Ben, petit garçon vivant dans les années 70, qui deviendra sourd après un accident, et celle de Rose, petite fille des années 20, sourde elle aussi.
La musique, point fort du film, va jouer dans le récit un rôle central. C'est elle, et non les dialogues (très peu présents après l'accident de Ben) qui va servir à exprimer l'état d'esprit et les émotions des personnages.
Le film se construit aussi sur les contrastes: noir et blanc/couleurs ; film muet/film parlant... (Ben n'étant devenu sourd qu'après un accident, il continue à parler pendant le film alors que Rose, sourde de naissance, elle, passe par l'écrit.)
Malgré un dénouement sans surprise, le film reste une expérience très agréable et savoureuse.