Arrêtez tout ce que êtes en train de faire.
Entrouvrez la fenêtre pour laisser un léger courant d'air chaud pénétrer la pièce.
Tamisez les lumières.
Installez-vous confortablement.
Prenez un cookie et un verre de lait.
Kiki la petite sorcière peut commencer.
Vous cherchez encore une définition du mot "bonheur" ?
Félicitations, vous venez de trouver la réponse la plus proche.
Plus qu'un simple film d'animation, Kiki la petite sorcière est une véritable pause dans le quotidien, l'inspiration d'une douce brise d'été qui vient emplir vos poumons de cette insouciance que vous ressentiez étant enfant et que vous avez peut-être partiellement oubliée au fil des ans et des responsabilités.
Ne vous attendez pas à de grands pouvoirs magiques, à des sortilèges dignes de la bataille de Poudlard, ni à d'excentriques personnages tout droit venus de Salem, ici, vous n'aurez que Kiki, petite sorcière de 13 ans, et de ses amis, Osono la boulangère, Tombo et ses rêves d'envol, Jiji le petit chat bonne conscience,Ursula l'artiste au grand cœur, tous plus bienveillants les uns que les autres. Le quotidien d'une sorcière adolescente pourrait paraître bien banal, n'est-ce pas ? J'en conviens. Vous comprendrez alors que Miyazaki mérite bien son surnom de Maître tant il parvient à nous émouvoir des jours poétiques d'une jeune fille dotée de quelques pouvoirs magiques évoluant dans un monde "normal", pur, tout comme l'est son cœur.
Je sais que cette critique semblera bien étrange, mais après avoir versé une larme (une seule ? Non, plusieurs, inutile de jouer les durs), devant tant d'innocence et de gaieté, il me convenait d'essayer de vous transmettre au mieux les émotions ressenties à son visionnage.
Kiki la petite sorcière, c'est un instant de pause, qui vous donnera envie de sourire comme j'ai souri pendant plus d'une heure et demie, et qui ne se gênera pas pour vous rappeler que...
C'est beau, la vie.
Terminons avec une citation d'Ursula : (Quand ça ne va pas) "Dans ce cas on arrête. On fait de longues balades, on admire le paysage, on n'y pense plus, et souvent, sans qu'on s'en aperçoive, l'envie revient.".