Tuer des gens, c’est facile. Gérer une ado, c’est l’enfer.

Boksoon, la tueuse qui te fait une dissert sur la parentalité avec un katana

Alors, Kill Boksoon, c’est quoi ? C’est l’histoire d’une daronne qui découpe des mecs la journée et galère à comprendre sa gamine le soir. Une sorte de John Wick, mais avec des réunions parents-profs en prime. Boksoon, elle gère les contrats comme une ninja, mais sa fille, c’est une autre paire de manches. Autant te dire que dans ce film, l’action c’est pas que sur le terrain, c’est aussi à la maison. Parce qu’élever une ado, c’est bien plus violent qu’un coup de katana dans les tripes.

Les agences de tueurs, ou l'Uber Eats du crime organisé

Le film te présente un monde où les tueurs à gages fonctionnent comme des livreurs à la demande. Les agences sont super organisées, genre t’as presque envie de poser un CV, mais derrière la façade de propreté, c’est Game of Thrones. Ça se tire dans les pattes, ça complote, et Boksoon, elle est là au milieu, avec son charisme de daronne badass. Mais bon, dommage que tout cet univers soit à peine effleuré. T’as envie d’en savoir plus, de voir comment ces agences fonctionnent, mais c’est comme si on te filait juste l’entrée sans le plat principal.

Une héroïne badass mais qui galère comme tout le monde

Jeon Do-yeon, elle t’envoie du lourd. Elle te fait passer d'une scène où elle éclate des têtes à une autre où elle est en train de se prendre la tête avec sa fille, et tu y crois. Le contraste est frappant et donne de la profondeur au personnage. Boksoon, elle est forte, mais aussi fragile, et c’est là que le film joue bien. Elle peut tout défoncer avec son couteau, mais dès qu’il s’agit de parler à son ado, c’est comme si elle jouait à Dark Souls en mode hardcore.

Des scènes d’action qui claquent, mais on en veut plus !

Quand ça tape, ça tape fort. T’as des scènes d’action qui envoient, mais pas assez à mon goût. Boksoon est une tueuse, on le sait, mais on aurait aimé la voir plus souvent en train de faire le ménage à sa façon. Le film aurait pu y aller à fond avec plus de missions, plus de combats. Là, t’as des moments où tu restes sur ta faim, comme si t’étais venu pour un festin et qu’on te sert juste l’entrée. Et pas assez de développement des personnages secondaires qui sont juste là pour la déco.

Les chiens ne font pas des chats, surtout quand ils ont un flingue dans la poche

La relation mère-fille, c’est le cœur du film. Boksoon essaie d’éduquer sa fille avec ses méthodes de tueuse pro, mais forcément, ça marche pas. Tu sens qu’elle est paumée, et c’est ce qui la rend attachante. Mais en même temps, tu te dis que l’éducation parentale et les flingues, ça fait rarement bon ménage. La gamine, elle est aussi coriace que sa mère, et les scènes où elles s’affrontent verbalement sont aussi tendues que les scènes d’action. C’est presque plus dangereux qu’une fusillade !

Conclusion : Gérer une ado, c’est pire que survivre à un contrat

Kill Boksoon, c’est un cocktail entre action et drame familial, avec une héroïne qui te donne envie de l’adopter… ou de la fuir. Y’a de la castagne, y’a des émotions, mais t’as aussi cette frustration de pas voir assez cet univers de tueurs à gages qui aurait pu être bien plus exploité. Malgré ça, le film reste une bonne surprise. En tout cas, si t’as du mal à gérer ta vie de famille, regarde Boksoon : tu verras que même les pros du crime galèrent avec l’adolescence.

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