Quel plaisir de revoir Dean Norris ! Oui je sais, on le voit deux minutes au début et pis c'est marre, avant que l'histoire ne se poursuive et qu'on nous colle ce bon Peter en mode surjeu complet. Une seule conséquence pour le spectateur: des maux d'eStormare.
Breaking Mad
Heureusement, "Max" Gibson, même poivre et sel, est toujours bourré de charisme et tient la barque, tant bien que mal. Chose peu aisée vous en conviendrez, lorsqu'on est entouré par une distribution de seconde zone interprétant une belle brochette de clichés sur pattes, au diapason avec une réalisation sans grand éclat et un "scénario-gruyère", en dépit d'un pitch de départ qui piquait pourtant la curiosité. Passée une course poursuite avec deux clowns (littéralement), une paire de punchlines plus heureuses que la moyenne ambiante, et en dépit de la présence de seconds rôles parfois sympathiques (coucou Bauchau - non, pas le clown...), le film d'Adrian Grunberg enchaîne les moments déjà vus cent fois et en mieux, (cr)happy-end compris.
Prison Beurk
Le côté visuel cradingue est sans doute un peu voulu, authenticité, prison mexicaine, toussa, n'empêche que c'est quand même supra moche du début à la fin. Aucun effort de composition, un montage cut nerveux trash façon Scott/Tarantino, les idées - et une bonne part de talent - en moins. Le film est court, une chance, il peut donc constituer un divertissement moyen de soirée moyenne, voire un poil mieux sous réserve de potes accompagnateurs et/ou de bières (Corona, obviously !). En même temps, un film qui change de nom pour passer de Get the Gringo à Kill the Gringo, ça annonçait déjà un truc digne du DTV un brin crasseux qu'il est et restera. Il n'en demeure pas moins une bonne alternative en cas de soirée thématique: galettes et sauce mol(l)e assurées !